
LES PROMESSES N’ENGAGENT QUE CEUX QUI Y CROIENT
L’approche des échéances électorales est souvent, dans nos démocraties modernes, la période où les promesses et autres discours fallacieux et trompeurs mobilisent leurs potentiels de séduction massive aux fins de distordre, par tous les moyens nécessaires, notre perception de la réalité. Les élections municipales de 2020 n’échapperont pas, à Bessancourt, à cette tendance. Aussi, chères et chers amis c’est à l’aune de l’objectivation de ses promesses dans notre réalité sociale, c’est à la lumière de leur transposition dans ce vécu qui constitue notre quotidien, qu’Agir Pour Bessancourt, invite, le citoyen éclairé que vous êtes, à dresser le bilan des politiques développées par le passé sur la ville de Bessancourt, à en mesurer les retombées et à examiner le programme et ses projets qu’il entend, dès 2020, mettre en œuvre sur Bessancourt.
Un programme politique réfléchi qui vise à rétablir les Bessancourtois dans leur pleine citoyenneté, et à les sortir de ce modus vivendi tronqué et lénifiant qui leur est imposé depuis 18 années.
18 années que l’édile en place et ses différentes équipes ont mis à profit pour :
Détricoter ce vivre ensemble qui assurait la spécificité de notre bassin de vie ; et défiler ce tissu dense de solidarité qui caractérisait, il y a peu, le village Bessancourt. Transformant structurellement mais également idéologiquement notre village en un haut lieu d’exacerbation des replis identitaires où se répondent communautarismes, ghettoïsation, sentiment exclusif d’appartenance à un quartier et insécurité …
Délester la municipalité de ses compétences optionnelles, (autrement dit, celles jugées par notre technocratie jacobine non-essentielles et coûteuses) pour en faire à terme une enveloppe sans substance et sans ressources, totalement incapable de prémunir le citoyen de ces risques sociaux que constituent la perte d’emplois, le vieillissement ou encore l’isolement.
Ainsi, en conformité avec ses principes, la majorité actuelle a, en matière d’emplois et de luttes pour l’insertion professionnelle,
Voté sans réserve le transfert de la compétence emploi à la communauté d’agglomération Val-Parisis. Se dédouanant, ainsi, de toute responsabilité en matière de chômage sur son territoire et tournant, de fait, le dos aux bessancourtois sans ou en recherche d’emploi.
Œuvré à la fermeture de l’Espace Emploi bessancourtois, sans proposer d’alternatives pertinentes à l’accompagnement personnalisé qui y était développé. Privant en conséquence la ville de Bessancourt d’un outil performant de transformation sociale.
Œuvré à la suppression de l’AGORA POUR L’EMPLOI, (forum pour l’emploi made in Bessancourt) au profit d’un forum estampillé communauté d’agglomération qui présente « l’atout » de ne pas se dérouler sur le territoire de la commune et de ne pas s’adresser aux demandeurs d’emplois les plus éloignés du marché du travail.
En ce qui concerne la prévention du risque vieillissement et la question de la lutte contre l’isolement qui lui est corollaire, l’action de la majorité municipale s’est, au cours de ces dernières années, exprimée concrètement à travers deux mouvements significatifs :
Le désengagement de la municipalité dans ce processus solidaire de financement d’une partie du tarif de la restauration des seniors bessancourtois. Un désengagement rendu possible et acté par le transfert de la compétence restauration des personnes âgées à un opérateur privé. La privatisation de cette compétence optionnelle a, comme on pouvait s’y attendre, induit une incapacité, pour certains seniors, à pouvoir manger tous les jours ; et ce, eu égard au coût rédhibitoire que représente pour leur budget le poste restauration.
La diminution de la subvention municipale dédiée au CCAS. Un choix politique qui impacte tant le budget global de cet acteur local de l’action sociale, le ramenant de 623 901.63€ en 2014 à 430 580.58€ en 2019, que sa capacité à développer des solutions efficaces et innovantes aux situations complexes auxquelles il est confronté.
La recherche systématique d’économie, que traduit cette baisse continue (en seulement 5 années) de 30.98% du budget du CCAS, se construit, et il faut le dénoncer, sur le « dos » des populations les plus fragiles. En effet, les coupes drastiques qu’elles impliquent dans les effectifs, induisent une incapacité pour cette institution à remplir pleinement ses missions d’accompagnement vers une plus grande autonomie qui lui sont assignées. Dans un tel contexte, les visites à domicile en direction de la personne âgée ne sont peu ou prou pas assurées au même titre que le transport des personnes à mobilité réduite ou encore que l’ouverture du CCAS au public dans le cadre de ses permanences.
Ainsi, depuis 5 années l’action sociale se déploie à Bessancourt sous un mode dégradé.
On peut également dénoncer, pêle-mêle et sans craindre de travestir la réalité bessancourtoise :
Une Administration Territoriale sur laquelle pèse des soupçons de prise illégale d’intérêts, de conflits d’intérêts ou encore de délit de favoritisme ;
L’absence flagrante de démocratie participative, actée notamment par le recul du conseil des sages dans la gestion des affaires de la cité ;
Le recul de la puissance publique dans la mise en œuvre du service public ;
Ce clientélisme qui gangrène notamment les attributions d’aides financières ou encore l’octroi de logements sociaux ;
La transformation de Bessancourt en ville clivante ne proposant ni lieux multimodaux de rencontres ni passerelles de circulation entre les différents quartiers de la ville ;
Une bétonisation délirante réduisant comme peau de chagrin les espaces verts dans le centre bourg.
Une liste non-exhaustive qui justifie tant notre attachement à une démocratie dynamique et vivifiante que notre engagement pour un Bessancourt prospère, apaisé et qui sait protéger les siens.