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LA TRANSPARENCE NOTRE EXIGENCE. QUESTIONS ORALES DU CM DU 12 12 2020

Monsieur le maire,

Conformément aux modalités prévues dans l’Article 5 du Règlement Intérieur, nous nous permettons de revenir vers vous afin de porter à votre connaissance ces 4 questions orales que les élus d’AGIR POUR BESSANCOURT souhaiteraient soumettre à la volonté de l’assemblée délibérante.

1. Monsieur le maire, chères et chers collègues élus comme vous le savez, la question de la sécurité et de la protection des biens et des personnes est une question centrale pour notre groupe. Nous nous étions lors des élections municipales positionnés, dans le cadre de notre programme électoral, pour la mise en œuvre d’une vraie police de proximité, créatrice de liens sociaux et établissant un rapport de confiance avec les habitants de nos quartiers.

Ce n’est, nous le constatons, pas le choix que vous avez fait. Nous le déplorons.

Nous avons pour autant pris connaissance de la délibération portant sur la convention de mise à disposition d’agents de Police Municipale Mutualisée (PMM) et aurions à ce sujet quelques questions à vous soumettre :

  • En absence d’éléments budgétaires clairement établis, nous souhaiterions savoir le montant exact de cette prestation par an pour les bessancourtois. De même, pourriez- vous, nous indiquer à quel montant équivaut les 3,5% correspondant à la part de la municipalité de Bessancourt.  
  • De plus, à combien de passages, par semaine, de cette PMM, une petite agglomération urbaine telle que Bessancourt pourra bénéficier ?
  • Et enfin, sur la question de l’amplitude horaire de cette PMM, nous constatons qu’elle finit son office à 3 heures du matin. De 4:00 à 6:00 du matin qui assure la sécurité de nos concitoyens ? A moins que vous ne considériez que les braves gens n’ont rien à craindre sur ce laps de temps. 

Le rapporteur de cette question sera monsieur DOMERGUE.

2. Nous souhaiterions connaître le délai de distribution du magazine « Expression », sur la commune de Bessancourt. Mon quartier n’ayant pas encore reçu le numéro de septembre; il se pourrait que d’autres quartiers de Bessancourt soient malheureusement dans le même cas.

Le rapporteur de cette question sera madame SAVVA.

3. M. Le Maire, c’est en qualité de représentant de l’autorité territoriale et donc d’employeur que nous souhaiterions vous interpeller afin de connaître  les décisions que vous avez prises concernant le reclassement de ces agents qui dans le cadre de leur activité professionnelle ont développé des inaptitudes professionnelles, leur rendant difficile voire impossible le maintien sur leur fonction initiale, au sein de la municipalité.

Nous vous rappelons que la loi prévoit que : « Les fonctionnaires territoriaux reconnus, par suite d’altération de leur état physique, inaptes à l’exercice de leurs fonctions peuvent être reclassés dans les emplois d’un autre cadre d’emploi ou corps s’ils ont été déclarés en mesure de remplir les fonctions correspondantes » (Loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, art. 81 à 86 – Décret n° 85-1054 du 30 septembre 1985 – Décret n° 87-602 du 30 juillet 1987). 

Vous comprendrez, qu’alors que notre municipalité recrute tout azimut, le reclassement de ces bessancourtois souvent estropiés dans leur chair, revêt pour nous une priorité absolue; parce que synonyme de justice sociale.

Le rapporteur de cette question sera monsieur MOUHAMMADMANSOUR.   

4. La loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement de la vie locale et la proximité de l’action publique a institué l’obligation, pour l’ensemble des communes, de souscrire un contrat d’assurance pour couvrir les risques liés à la protection des élus victimes ou mis en cause. Ce contrat devra également contenir des clauses relatives à l’assistance juridique et psychologique des élus concernés. Nous souhaiterions savoir ce que la commune de Bessancourt a prévu pour ces élus et quelles sont les modalités pratiques de mise en œuvre de ladite assurance?

  Le rapporteur de cette question sera madame BOURRIER. 

Vous Souhaitant bonne réception de la présente et nous tenant à votre disposition pour toute demande d’information complémentaires.

IS FECIT CUI PRODEST, LE CRIME PROFITE À CELUI QUI L’A COMMIS !

Le 31 Juillet 2019 la ville de Bessancourt représentée par son maire, monsieur Jean-Christophe POULET, mettait en cause ma probité et mon intégrité en me visant indirectement au pénal, par une plainte pour menaces de mort.

Le document sur lequel se fonde cette plainte est un tract : un faux grossier, prétendument écrit par monsieur DOMERGUE, autrement dit moi et diffusé en mairie uniquement dans les boites aux lettres de certains élus de la majorité, à une heure de fermeture de la mairie, par une personne disposant des clefs d’accès, un jour ou le principal mis en cause (votre serviteur) se trouvait en congé.

Dans le prolongement de cette démarche au Pénal, initiée par un édile en course pour sa réélection, le 05 novembre 2019, convoqué par le commissariat d’ERMONT, j’y serai placé en garde à vue pendant un peu moins de huit heures.

A la lumière des réponses apportées au cours de cet interrogatoire, le juge classera l’affaire sans suite ; considérant certainement que l’adage populaire selon lequel le crime profite à celui qui l’a commis, pourrait dans le cas d’espèce se vérifier.

Une année plus tard au bout d’un rallye épistolaire nerveusement épuisant, la notification de classement sans suite m’est enfin parvenue ; actant que les accusations qui pèsent sur moi sont infondées et que je suis bien innocent des faits qui me sont reprochés.

Qu’en conclure alors ?

Sinon que cette cabale aurait été orchestrée dans le seul but de m’empêcher d’offrir aux bessancourtois une alternative politique crédible à 3 mandatures POULET, caractérisées, par une imposture écologique.

L’exclusion de 3 jours sans salaire ainsi que la suspension de 4 mois avec perte de salaire dont j’ai été sanctionné, fin d’année 2019, obéissent, sans coup férir, à la même logique.

Des pratiques d’un autre temps qui loin de redorer le blason de la France des droits de l’homme sapent ce pacte républicain qui nous lie et accentue un peu plus la crise de confiance dans le personnel politique qui couve au sein de nos démocraties post moderne.

Je vous laisse avec cette citation:
«Quand donc cesseras-tu d’être le sombre jouet au carnaval des autres,
Et dans les champs d’autrui l’épouvantail désuet ».

RÉPONSE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

le 23 mars 2020, inquiet pour l’avenir de la Nation, dans un contexte de pandémie naissante, AGIR POUR BESSANCOURT, interpellait, à travers une lettre ouverte, la Présidence de la République ; réclamant réparation pour le sang versé sur l’hôtel d’une gestion comptable et rentable de la Santé.

Le 18 mai 2020, dans une réponse laconique la Présidence de la République nous informe prêter attention à notre démarche…

LE DERNIER CRI DE L’INNOCENCE ET DU DÉSESPOIR

Ce 10 mai 2020, qui intervient dans des conditions, que d’aucuns ont qualifié de « contexte de guerre », me semble m’offrir, par-delà les arcanes de l’histoire, une échappatoire à un quotidien souvent abêtissant, un moment de « mawonnaj’ » nécessaire pour la commémoration d’un autre 10 mai : le 10 mai 1802. Un jour qui fera date pour tous les épris de la Liberté.

Le 10 mai 1802, le Colonel d’infanterie Louis DELGRES né le 2 août 1766, à Saint-Pierre, Martinique, et mort le 28 mai 1802 (à 35 ans), à Matouba (commune de Saint-Claude) en Guadeloupe, fustigeant dans un texte sublime le rétablissement de l’esclavage par Napoléon BONAPARTE, en mai 1802, décide de regimber et de prendre les armes contre une décision mercantile jugée injuste et amorale. C’est en effet, notamment, pour des considérations bassement économiques que des millions de Français libres seront renvoyés dans les fers de l’esclavage.

Préférant mourir libre plutôt que de vivre dans l’oppression des fers, le résistant LOUIS DELGRES, se fera « sauter » avec 300 de ses hommes, dans leur refuge de l’Habitation Danglemont à Matouba.

Saluant à travers cet acte héroïque, la marche de l’esprit vers la LIBERTE, la nation reconnaissante, érigera une stèle au Panthéon commémorant le sacrifice de DELGRES et de ses 300 compagnons d’armes.

Le texte que je vous soumets ci-dessous évoque ainsi cette volonté irrépressible des LUMINA, SOLITUDE, DELGRES, IGNACE, TOUSSAINT LOUVERTURE et plus globalement des peuples éveillés de vivre libre ou mourir.

Proclamation de Louis Delgrès le 10 mai 1802

À l’univers entier

Le dernier cri de l’innocence et du désespoir

C’est dans les plus beaux jours d’un siècle à jamais célèbre par le triomphe des lumières et de la philosophie qu’une classe d’infortunés qu’on veut anéantir se voit obligée de lever la voix vers la postérité, pour lui faire connaître lorsqu’elle aura disparu, son innocence et ses malheurs.

Victime de quelques individus altérés de sang, qui ont osé tromper le gouvernement français, une foule de citoyens, toujours fidèles à la patrie, se voit enveloppée dans une proscription méditée par l’auteur de tous ses maux. Le général Richepance, dont nous ne savons pas l’étendue des pouvoirs, puisqu’il ne s’annonce que comme général d’armée, ne nous a encore fait connaître son arrivée que par une proclamation dont les expressions sont si bien mesurées, que, lors même qu’il promet protection, il pourrait nous donner la mort, sans s’écarter des termes dont il se sert. À ce style, nous avons reconnu l’influence du contre-amiral Lacrosse, qui nous a juré une haine éternelle… Oui, nous aimons à croire que le général Richepance, lui aussi, a été trompé par cet homme perfide, qui sait employer également les poignards et la calomnie.
Quels sont les coups d’autorité dont on nous menace ? Veut-on diriger contre nous les baïonnettes de ces braves militaires, dont nous aimions à calculer le moment de l’arrivée, et qui naguère ne les dirigeaient que contre les ennemis de la République ? Ah ! Plutôt, si nous en croyons les coups d’autorité déjà frappés au Port-de-la -Liberté, le système d’une mort lente dans les cachots continue à être suivi. Eh bien ! Nous choisissons de mourir plus promptement.
Osons le dire, les maximes de la tyrannie les plus atroces sont surpassées aujourd’hui. Nos anciens tyrans permettaient à un maître d’affranchir son esclave, et tout nous annonce que, dans le siècle de la philosophie, il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur éloignement de l’autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d’hommes noirs ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l’esclavage.
Et vous, Premier consul de la république, vous guerrier philosophe de qui nous attendions la justice qui nous était due, pourquoi faut -il que nous ayons à déplorer notre éloignement du foyer d’où partent les conceptions sublimes que vous nous avez si souvent fait admirer ! Ah ! sans doute un jour vous connaîtrez notre innocence, mais il ne sera plus temps et des pervers auront déjà profité des calomnies qu’ils ont prodiguées contre nous pour consommer notre ruine.
Citoyens de la Guadeloupe, vous dont la différence de l’épiderme est un titre suffisant pour ne point craindre les vengeances dont on nous menace, – à moins qu’on veuille vous faire le crime de n’avoir pas dirigé vos armes contre nous, – vous avez entendu les motifs qui ont excité notre indignation. La résistance à l’oppression est un droit naturel. La divinité même ne peut être offensée que nous défendions notre cause ; elle est celle de la justice et de l’humanité : nous ne la souillerons pas par l’ombre même du crime. Oui, nous sommes résolus à nous tenir sur une juste défensive ; mais nous ne deviendrons jamais les agresseurs. Pour vous, restez dans vos foyers ; ne craignez rien de notre part. Nous vous jurons solennellement de respecter vos femmes, vos enfants, vos propriétés, et d’employer tous nos moyens à les faire respecter par tous. Et toi, postérité ! accorde une larme à nos malheurs et nous mourrons satisfaits.

Le Commandement de la Basse-Terre Louis DELGRÈS

LA SOLIDARITÉ EN ACTION

Nous venons par la présente saluer de nos plus vifs remerciements monsieur DALIN Daniel, Président en exercice du Conseil Représentatif des Français d’Outre-Mer, CREFOM, dont l’intervention auprès de l’Union des Groupements des Producteurs de Bananes de La Martinique et de La Guadeloupe, UGPABAN, a rendu possible, au cours des trois dernières semaines, le don de Bananes aux Bessancourtois confinés au sein de la résidence pour personnes âgées la Closeraie.

Par ailleurs, face aux dérives commerciales de certains représentants locaux de la grande distribution, dérives que nous avions déjà dénoncées et qui trouvent leurs justifications dans une application brutale de la « loi du marché », AGIR POUR BESSANCOURT rappelle, en ces temps de crise, la responsabilité sociale et sociétale des entreprises ; et demande la mise en place, au niveau de nos territoires, d’un observatoire des prix à la consommation.

D’ici là soyons vigilants et vivons solidairement.   

 

PREMIER MAI ET LUTTES DES TRAVAILLEURS

Nous saluons ce premier vendredi du 5ème mois de l’année 2020, le 1er mai. Un jour chômé et férié, associé dans l’imaginaire collectif à la fête du travail.

Un jour particulier certes ; dévoyé, de plus en plus dans le cadre d’un subtil glissement sémantique, en célébration du travail, perçue exclusivement comme un ensemble d’activités permettant la production de biens et de services utiles.

NON, NON et NON !

Les femmes et hommes avertis que nous sommes ne saurions rester les bras ballants, alors que les grands détenteurs de capitaux, dans un ultime coup de Jarnac mondialisé, enlèvent au 1er mai toute référence aux travailleurs et à leurs luttes contre l’oppression capitalistes ; ne faisant l’éloge et ne valorisant à travers cette date que la suprématie d’une organisation du travail et d’un mode de production, tout entier dédié à l’enrichissement individuel. Les événements récents ont, à rebours de l’idéologie dominante ambiante, montré et continuent d’attester que cette survalorisation du système, cette apologie de l’organisation parce qu’elle se construit contre ses propres agents, ne conduit qu’à une aporie économique et se révèle n’être qu’un désastre social.

Ainsi, le sang des travailleurs versé à flot au cours de cet épisode de pandémie, sur l’hôtel d’une rentabilité du système ou d’une rationalisation de l’organisation, rappelle, s’il en était besoin, que le travailleur est la base sur laquelle repose notre organisation sociale et économique. Pierre angulaire d’une société productiviste, le travailleur s’échine par son travail et dans le cadre de rapports de forces, à remettre en cause et à dépasser ces déterminismes sociaux qui transforment le salariat en un esclavage déguisé.

Dans une époque historique telle que celle que nous traversons actuellement, cette nuance entre fête du travail et commémoration du sacrifice des travailleurs doit, enfin, prendre tout son sens.

C’est donc, en définitive, parce que le travailleur, dans son sacrifice et dans son engagement, concourt au bien collectif, que la Nation, reconnaissante, lui consacre un jour : le 1er mai.

Nous ne pouvons que regretter, que cette reconnaissance de l’apport substantielle des travailleurs à la cohésion de la Nation n’ait été instituée en France pour la première fois que sous un régime funeste.

Alors, chères et chers amis, chères et chers « camarades de lutte » (« camarade » utilisée ici dans son sens premier) permettez-moi de vous souhaiter un bon 1er mai, en rêvant qu’un jour nous saurons ensemble déconstruire la mainmise des puissances d’argent sur notre travail ; et œuvrer à ce que ce dernier ne soit plus un lieu de torture (comme l’indique son acception étymologique, tripalium) mais un véritable espace d’accomplissement de l’individu. 

BON 1er MAI

COURRIER AU MAIRE DU 24 AVRIL 2020

Monsieur le maire,

En cette période de crise sanitaire et d’urgence sociale qui lui est corollaire, AGIR POUR BESSANCOURT, soucieux de défendre l’intérêt des Bessancourtois, vient par la présente attirer votre attention sur des situations contestables, lesquelles, au lieu de s’inscrire dans cette tradition de solidarité qui fleurit un peu partout sur nos territoires, contribuent à creuser un peu plus les inégalités sociales. 

En effet, c’est avec une certaine consternation voire de la colère que nous avons enregistrée, ces derniers jours, une fluctuation des prix à la hausse au sein d’une grande enseigne située sur le territoire de Bessancourt ; et ce, alors-même que nombre de Français privés d’une partie conséquente de leur salaire voit leur pouvoir d’achat sérieusement obéré. Le Président de la République dans l’une de ses multiples allocutions télévisées à la Nation a évoqué comme unique porte de sortie à cette crise : l’effort collectif ou encore la solidarité. Est-ce donc du fait d’une compréhension viciée de cette exhortation présidentielle que chez un acteur économique majeur de notre territoire, on assiste à une augmentation exponentielle du prix des fruits et des légumes ; ou encore du prix du filet de poisson, lequel passe, en 15 jours, de 9€ à 19.50€ ?

Nous ne saurions répondre à ces questions ayant trait à la rentabilité marchande des produits alimentaires?

Toutefois, nous considérons que dans cette période de crise que nous traversons ensemble, il est absolument inacceptable que certains et d’autres privilégiant leurs intérêts particuliers y voient une occasion rêvée d’augmenter leur marge de profits. Aussi, rappelant que les acteurs économiques présents sur un territoire endossent avant toute autre considération une responsabilité sociale dont ils ne sauraient se départir, nous invitons nos grandes surfaces et autres enseignes à faire preuve de ce même  esprit civique, inscrit dans le pacte social et solidaire qui organise notre République.

C’est par ailleurs dans ce même souci de justice sociale que nous nous permettons d’attirer votre attention sur le fait que la fracture numérique n’est toujours pas résorbée à Bessancourt. Ainsi, nombre de petites Bessancourtoises et petits Bessancourtois ont dû, dans le cadre de leur scolarisation à domicile, se débrouiller par leurs propres moyens pour accéder à une tablette ou encore effectuer les photocopies requises par la dimension pratique de leur apprentissage.

De plus, la dématérialisation systématique des rapports avec l’administration, que vous appelez de vos vœux, ne se fera pas sans laisser sur le bas-côté de cette route déshumanisée, toutes celles et ceux qui sont non-équipés et non-formés à l’appréhension de l’outil informatique. Nous devons les accompagner financièrement et matériellement (aide à l’acquisition de clés 3G).

Et pour conclure cet échange, je souhaiterais vous alerter sur le fait que la perte voire l’absence de ressources à laquelle doit faire face toutes celles et ceux qui sont privés d’emplois, du fait de cette crise, induit des difficultés dans le paiement des loyers. Pourquoi alors ne pas mettre en place avec les bailleurs présents sur le territoire une réflexion sur la situation de l’endettement locatif dans lequel nombre de bessancourtois pourraient être brutalement précipités ? En accord avec la CAF, c’est-à-dire l’Etat, un moratoire dans le versement des loyers pourrait, par exemple, être mis en œuvre ?

Monsieur le maire, derrière toutes ces équations que nous avons évoqués se profilent des solutions sur lesquels nous sommes prêts à échanger avec vous. Dans l’attente, recevez monsieur le maire l’expression nos respectueuses salutations.

Bien cordialement,

LA DEMOCRATIE A L’ÉPREUVE DES MOTS

Nous pourrions dire, paraphrasant Pierre REVERDY, qu’il n’y a pas de solidarité, il n’y a que des preuves de Solidarité.

Sur la base de ce postulat AGIR POUR BESSANCOURT, souhaite vivement remercier, par la présente, L’Union des Groupements de Producteurs de BANanes de Guadeloupe et Martinique (UGPBAN), lequel a favorablement répondu à sa requête, en offrant aux résidents de la CLOSERAIE, des bananes 100% Francaise produites dans nos territoires, Ultramarins de la Martinique et de la Guadeloupe.

Cette opération de solidarité devrait être reconduite de façon hebdomadaire, et ce, jusqu’à la fin du confinement.
C’est ensemble que nous vaincrons ce COVID 19.

EFFORT DE GUERRE ET SOLIDARITÉ

« Et donc vous, mes compatriotes américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

Reprenant à notre compte cette célèbre invitation du Président américain John Fitzgerald KENNEDY, nous considérons que dans cette lutte qui nous oppose au COVID 19, l’effort de guerre doit être l’affaire de toutes et de tous ; l’implication de chacun, à sa mesure.

Dans cette perspective, notre collectif citoyen AGIR POUR BESSANCOURT, conforme à ses valeurs, assure depuis le mercredi 1er avril 2020, la production de masques à visière ainsi que la mise à disposition de cet équipement de protection respiratoire aux acteurs de la santé évoluant sur la ville.

A ce jour 10 masques ont déjà été livrés. Une commande de 10 autres est en cours de production.

Si dans votre quotidien professionnel la présence de cet équipement est une nécessité, n’hésitez pas à revenir vers nous, nous ferons le nécessaire pour vous en procurez.

Nous sommes joignable à partir du site agirpourbessancourt.com via la page Facebook agir pour bessancourt 2020 ou encore via l’adresse mail contact@agirpourbessancourtcom     

COVID 19: UN DÉCÈS DE PLUS EST UN DÉCÈS DE TROP.

Les tenants du politiquement correct et leurs affidés en appellent, en cette période de crise sanitaire, à la concorde nationale ; craignant que la responsabilité de la classe politique, dans son ensemble, ne soit mis en exergue dans ce que l’on ne tardera pas à appeler le scandale du COVID 19.

Moi, Elie DOMERGUE, qui, en peu de temps, vient d’apprendre les décès successifs de deux de mes connaissances, victimes du COVID 19, ne peut se satisfaire de cette trêve de dupes que nous propose une classe politique coupée de toute notion d’intérêt général ; et veut que soit questionnée sinon la culpabilité de cette dernière mais au moins sa responsabilité dans la construction de cette crise sanitaire.

Oui ! Vous avez bien entendu j’utilise le terme « construction » et parlerais même de construction de malheurs. Car comment qualifier autrement ce processus qui, s’abritant derrière le sacro-saint verrou d’un déficit public ne pouvant excéder 3% du PIB, s’est attelé brique par brique à déconstruire, durant ces vingt dernières années, notre système de protection sociale ; enlevant à la puissance publique toute capacité d’investir dans les domaines de la Santé, dans les domaines de l’Education et de la Recherche ou encore dans les secteurs de la Justice et de la Solidarité.

Nos politiques de tous bords, affiliés à une bande de bureaucrates zélés ont alors assujetti un bien public tel que la Santé à la loi du marché et à une exigence de rendement comptable. Et ce, en promouvant un dispositif tel que la T2A ou Tarification A l’Activité, lequel Induit dans le milieu hospitalier une course au rendement et une baisse de la qualité de la prise en charge du patient ; en procédant sur les 15 dernières années à la fermeture de 69 000 lits d’hôpitaux (selon Le Panorama des établissements de santé, dans son édition 2019, publié par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rattachée au ministère de la Santé); en limitant via l’ONDAM, ou l’Objectif Nationale des Dépenses d’assurances Maladie, la capacité d’investissement des établissements publics hospitaliers ; en organisant sur le territoire français des déserts médicaux via le non-accompagnement d’une restructuration modernisatrice et démocratique de la médecine de ville ou encore en décrétant la fermeture des établissements hospitaliers de proximité.

Ainsi, tous ces éléments mis bout à bout, m’amènent à penser, sans pour autant que je n’adhère à une quelconque théorie du complot, qu’une stratégie politique visant à mettre sous la coupe des forces du marché, nos biens publics et a fortiori la Santé, est insidieusement en cours au sein de notre société. Et comme vous pouvez le constater c’est cette stratégie et les orientations déshumanisantes dont elle est porteuse qui sont à l’origine de ce désastre sanitaire. Sinon comment comprendre qu’un grand pays comme la France, après avoir retenu des leçons des précédentes crises sanitaires, se trouve en 2020 en situation de rupture de masques de protection respiratoire individuel de type FFP2, ou encore en pénurie de lits en service de réanimation. Etc….

Les promoteurs d’une telle stratégie, qui a abouti à la construction de cette catastrophe sanitaire, devront répondre de leurs actes devant les survivants de cette pandémie mais également devant les générations futures.
De même celles et ceux qui séduits par les belles paroles de ces bonimenteurs font le choix de les porter aux plus hautes fonctions locales et nationales, devraient s’interroger sur leur part de responsabilité dans la survenue de ce désastre.

Ce soir comme beaucoup d’autres, je n’ai plus que mes yeux pour pleurer.