
Dans la rubrique sale temps pour les fonctionnaires, nous avons été informés que, pour de simples manquements administratifs ayant trait à la gestion d’une régie de recettes, le maire de la ville de Bessancourt a pris la décision de lourdement sanctionner un agent du CCAS en lui appliquant une sanction de groupe 1, soit une exclusion temporaire de 3 jours sans salaire. Une sanction à laquelle est venue s’ajouter une suspension de fonctions sans durée de limite, et avec perte de salaire. (CF. PIÈCE JOINTE N°1).
Cette mesure disciplinaire est prise, en dépit de la bonne foi de ce fonctionnaire et faisant fi de ses protestations argumentées. (CF. PIÈCE JOINTE N°2).
Peu importe au maître des céans que cette décision inique ne renvoie dans la précarité toute une famille.
Mais ce n’est pas tout. Loin s’en faut !
Dans le prolongement de cet acharnement, une plainte pour menaces de mort et diffamation a été déposée par l’édile de la ville de BESSANCOURT à l’encontre de ce même fonctionnaire. (CF. PIÈCE JOINTE N°3)
A l’éclairage d’une perquisition de bureau, couplé à la clarté des déclarations formulées par le mis en cause au cours d’une garde à vue de 8 heures effectuées dans les locaux du commissariat D’ERMONT, le magistrat en charge du dossier a classé l’affaire sans suite ; ne retenant aucune charge contre le fonctionnaire mis en cause. Le tract, au centre de cette affaire de menaces de mort, prétendument distribué à des élus du conseil municipal, s’étant avéré être un faux grossier ayant pour seule et unique mission de porter atteinte à la réputation de ce fonctionnaire ; a fortiori de discréditer aux yeux des bessancourtois ce citoyen.
Toutefois, pour le cas d’espèce, une question majeure nous taraude ; nous, ces citoyens bessancourtois en quête de plus d’éthique dans la sphère publique et soucieux de contribuer à la manifestation de la vérité:
N’y aurait-il pas derrière cette succession d’événements, une volonté de faire payer à ce fonctionnaire intègre et soucieux du bien public, la plainte pour prise illégale d’intérêt déposée par ce dernier auprès du Parquet de PONTOISE, à l’encontre de l’autorité territoriale Bessancourtoise ? Une plainte qui a conduit la municipalité de Bessancourt à aseptiser ses pratiques en matière de marché public, en n’ayant plus recours aux services de l’association ARIANE. Une plainte qui a conduit le Directeur Général des Services de la ville de Bessancourt à mettre un terme à son mandat de Président de l’association ARIANE ; fonction qu’il occupait en même temps que ses missions auprès de la municipalité de Bessancourt.
AGIR POUR BESSANCOURT condamne fermement ces manœuvres répréhensibles dont est l’objet ce fonctionnaire ; lesquelles non seulement sapent les droits démocratiques les plus élémentaires mais nuisent tout autant à cette image d’impartialité et de justice qu’est censée incarner la puissance publique.
Ne donne point l’épée au fou, ni le pouvoir à l’injuste. Proverbe grec.
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C’est un pur scandale et une injuste discrimination. Nous soutenons Monsieur DOMERGUE. Nous lui faisons confiance car le savons totalement intègre dans les missions qu’il poursuit au sein du CCAS.
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